Championnats d’Europe Logique. Steve Guerdat qualifié pour San Patrignano
Source:LQJ Texte:cg |
- Steve votre qualification pour San Patrignano était déjà connue depuis un certain temps ?
Oui Christina Liebherr, Markus Fuchs et moi-même savions déjà que nous serions de la partie. Restaient à connaître le quatrième homme et le réserviste.
Mis à part cela, depuis votre superbe prestation à la finale de la Coupe du monde en avril, où vous étiez associé à la fameuse Pialotta, vous réalisez une saison exceptionnelle ?
En effet, tout se passe bien pour moi ces temps. Ma sixième place à Las Vegas m’a fait beaucoup de bien, et par la suite les résultats se sont enchaînés. En prime, depuis cette semaine, je fais partie pour la première fois du top quinze mondial. C’est une belle satisfaction.
- Troisième du Grand Prix de Wiesbaden mi-mai, puis victorieux du Grand Prix de Cannes et du Prix des Nations de Rotterdam, encore deuxième du Grand Prix de Neuendorf le week-end dernier, tijl Van het Pallieterland est devenu avec vous un véritable crack en peu de temps ?
Nous savions dès le départ qu’il avait un énorme potentiel, mais un caractère difficile et des problèmes sur les rivières, et son évolution à ce niveau-là était une inconnue. C’est allé dans le bons sens avec le travail. Depuis le concours de Wiesbaden, il a commencé à vraiment bien sauter et n’a cessé de progresser.
- Sera-t-il votre cheval pour les championnats d’Europe ?
En fait… non ! Il était convenu avec Rolf Grass, le chef de l’équipe de Suisse, que je devrais obtenir ma qualification avec lui, mais je monterai très certainement à nouveau Pialotta, que Jan Tops me met à disposition pour l’occasion.
Au moins quinze candidats à la victoire
- Quelles seront vos ambitions à San Patrignano ?
Très objectivement, je sais qu’avec un tel cheval, je peux me permettre de viser une médaille. Mais je suis parfaitement conscient que nous sommes au moins une quinzaine dans le même cas ! Il peut se passer tant de choses. On sait que les favoris se font parfois piéger le premier jour déjà, et qu’il y a aussi de temps en temps des surprises parmi les premiers : c’est comme dans tous les sports. Ce qui est sûr, c’est que je me battrai pour y arriver !
- Et par équipes ?
Même topo. Une place sur le podium est possible.
- En 2003, à Donaueschingen, vous disputiez votre premier grand championnat avec l’élite. Aujourd’hui, à 23 ans, vous êtes avec Markus Fuchs un pilier de l’équipe. Qu’est-ce que cela change pour vous ?
A vrai dire, rien du tout… Comme à Donaueschingen, j’ai confiance en mon cheval, et j’effectuerai mes parcours de la même façon, c’est-à-dire en donnant le meilleur de moi-même, comme à chaque fois. Le reste n’a pas vraiment d’influence. En fait, je pense que c’est surtout une histoire de médias !
- Vos fréquents changements de montures ne vous perturbent-ils pas ?
Non, je le savais en venant ici et j’y suis habitué, je m’adapte donc assez facilement. En plus, j’ai pu être de tous les grands rendez-vous de ces deux dernières années, je fais partie du top 20 mondial depuis presque deux ans, je m’estime donc heureux comme ça !
- Au fait, il y aura trois ans en novembre que vous avez rejoint les écuries de Jan tops. Comment se passe votre vie en Hollande ?
Elle me plaît toujours autant qu’au début. A vrai dire, je ne suis pas vraiment « installé » à Valkenswaard, où je n’ai qu’un studio. Je suis très souvent en concours, un peu partout en Europe, et je dors plus souvent à l’hôtel que chez moi ! Mais j’aime cette vie, et j’espère bien pouvoir continuer à travailler pour Jan pendant de longues années encore.