source: lqj
texte: (rk)
Philippe et Steve Guerdat,
ici lors des Européens
de Donaueschingen en 2003. Le
père et le fils, pris par
la même passion,
ont été très complices
ce week-end à Genève. |
Témoin privilégié du fabuleux exploit de son champion de fils, Philippe Guerdat n’est pas surpris de le revoir au premier plan. « Oui, il a changé. »
Chef de piste du CSI-W de Genève, Philippe Guerdat était l’un des mieux placés pour vivre l’extraordinaire envol de Steve dimanche. « Il avait besoin de ce déclic », nous souffle le père du héros, qui n’a pas trop eu le temps de savourer les exploits de son fils. Hier matin, déjà, il avait rejoint l’Espagne où l’attendait son « patron » ukrainien Alexander Onischenko. « Nous allons visionner quelques chevaux et je retrouverai Steve jeudi à
« Je quitterais l’Ukraine s’il me le demandait »
Steve Guerdat, dimanche en conférence de presse, avait longuement et avec une vive émotion tiré un coup de chapeau à son père. « Peut-être que je ne l’ai pas assez écouté dans un passé assez proche », relevait le vainqueur du jour. « Il y a quelque chose de fort entre nous, oui, et j’ai été surpris qu’il le relate ainsi. Je pense que ça lui a fait du bien de l’exprimer », rétorque Philippe.
« Je lui ai dit d’assurer, il ne m’a pas écouté »
Dimanche encore, Steve a relevé le rôle de « consultant » de son père. « Et pourtant ! Avant le barrage, nous n’étions pas tout à fait d’accord. Avec onze barragistes, je lui proposait d’assurer le sans-faute. Une place de troisième ou quatrième à Genève, c’était déjà bien ! Il m’a répondu : tu sais comme je suis ! Et il a attaqué. C’est peut-être là que l’on reconnaît les grands champions ! »
Philippe Guerdat a été touché comme tout Palexpo par la sensibilité, l’humilité et les larmes de joie de Steve. « ET ce que l’on a vu à
Un moment privilégié de bonheur partagé en famille.
Revue de presse, les éloges des médias romands
« Le Matin »
Sous la plume de Sophie Deller et Roger Jaunin : « On a toujours pensé que c’était un garçon froid, peu enclin à laisser parler ses sentiments. Or Steve Guerdat a laissé tomber le masque et retenu à grand-peine les larmes d’un cœur mis à rude épreuve ces derniers temps. »
«
Patricia Morand, elle aussi, a été séduite par les deux parcours du Jurassien : « En selle, Steve Guerdat reste un champion. Il l’a encore prouvé hier en prenant tous les risques. De quoi susciter les félicitations de tout le monde hippique. »
« Le Temps »
Le regard d’Ignace Jeannerat : « Le geste parfait du champion, c’est déjà beaucoup d’émotion. Mais des joues qui rougissent de bonheur, des yeux qui s’embuent de larmes, une voix qui tremble à l’heure des confidences à la presse c’est bouleversant.
«
Julie Conti n’a rien raté des exploits de Guerdat Jr : »Des hurlements hystériques dans le public et des larmes de joie sur la piste. Jamais le CSI de Genève n’avait connu de victoire plus émouvante. Après un long passage à vide, Steve Guerdat, le plus prometteur des cavaliers suisses et le chouchou du public, a remporté la manche de Coupe du monde de saut d’obstacle à Palexpo. »
« Sportinformation »
Julien Pralong de l’agence sportive genevoise, est lui aussi sous le charme : « A 24 ans, le potentiel de Steve Guerdat est effectivement énorme. S’il parvient à conserver son incroyable Jalisca Solier, ainsi que deux ou trois bonnes montures complémentaires – comme le sont Pontiac et Trésor-, les perspectives d’avenir du Jurassien sont certainement des plus bonnes. » (rk)