Avec 24 pts, le trio Guerdat-Schwizer-Fuchs (12e) n’ira pas en finale par équipe, demain à 14h ! Avec 20 pts, ça aurait encore joué (9e). Une immense déception qu’il s’agira de digérer vite !
Gros coup de barre dans le camp helvétique… après la sixième faute de nos trois Suisses, synonyme de non-qualification pour la finale par équipe demain vendredi à 14h ! Dès le premier passage, en fait, c’est comme si quelque chose clochait. Et à l’arrivée, le 12e rang, des mines défaites, des interrogations et du doute. En ce 1er août, ce n’était pas jour de fête à Versailles !
Ce mauvais sentiment que l’on allait passer à côté de l’épreuve, de l’événement, on l’avait déjà eu après l’inhabituel tour à 8 pts de Steve Guerdat et Dynamix de Bélhème. Bien sûr, il y avait 17 efforts à franchir, des lignes techniques, mais ces deux-là nous avaient habitués à tellement mieux. La jument avait-elle été suffisamment mise « dans le dur » ces derniers mois ? Etait-elle impressionnée par l’enceinte ? Elle semblait étonnamment timide et moins énergique.
« Dès le premier saut, ma jument était crispée de manière inhabituelle. Ce fut l'un de nos plus mauvais tours, je voyais qu’elle n’était pas relâchée, qu’elle se retenait un peu, alors qu’à l’entraînement elle avait été top. Normalement, elle est toujours sûre à 200% de ce qu’elle fait, là pas. Il faudra que je trouve des réponses à ces questions », avouait Steve Guerdat.
Tout allait encore se compliquer avec le parcours à 12 pts de Pius Schwizer et Vancouver de Lanlore. Le Lucernois, moins sûr que de coutume, ne s’expliquait pas ses fautes. Et l’excellent étalon SF en lice en 2021 à Tokyo avec Pénélope Leprévost, semblait moins fringant qu’en juin. « Mon cheval s’est un peu déconcentré vers la fin. J’ai de la peine comprendre qu’on finisse comme ça. »
Le temps des questions, puis celui de la reconquête !
Martin Fuchs savait qu’il devait boucler un sans-faute pour garder espoir et il faillit le réussir. Leone Jei survola les difficultés, jusqu’au triple, où la distance entre les deux verticaux était courte pour lui. « Je me suis trop méfié de la palanque rose 13b, pas suffisamment du 13c ! J’aurais dû demander plus !», regrettera le Zurichois.
Tout le camp suisse était déconfit. Thomas Fuchs voulait se consoler en soulignant qu’avec une barre de moins, l’équipe aurait été 9e et en finale, mais cela ne le convainquait pas vraiment. Peter van der Waaij, le chef hollandais des Suisses, appelait un chat un chat : « C’est une vraie défaite, la pire chose qu’on pouvait imaginer. On va devoir se ressaisir ! ».
Il s’agira de comprendre ce qui manquait aux uns ou aux autres, de faire le vide et de se remobiliser pour la qualificative individuelle de lundi.