Image et texte: Le Cavalier romand |
Son père, mais aussi Beat Mändli et quelques autres, lui apportèrent ce que son talent demandait. Ne lui manquait qu’un vrai crack pour franchir un palier supplémentaire. Son « transfert » dans les écuries de Jan Tops (« l’équivalent du Real Madrid pour un cavalier », dira Steve) n’allait pas lui en apporter un, mais plusieurs, sans parler de la qualité du staff qui gère l’ensemble. Et, en six mois, Steve Guerdat est passé du statut de « grand espoir de demain » à celui de « coéquipier incontournable ». Sa place est bien dans l’équipe première. Il l’a prouvé à maintes reprises cette année, en gagnant les GP de Vejer, Metz et Neuendorf et en brillant à St-Gall, Cannes ou Aix-la-Chapelle. Quelle ascension ! Jusqu’à cet été, son père était le seul Romand ayant participé à un championnat majeur (Plusieurs même, en l’occurrence!) en saut depuis W.de Rham aux JO de Stockholm’56. Désormais, il y en aura un deuxième : son fils ! Une bien belle histoire se prolonge.