Textes: Alban Poudret |
Ce quatuor ressemble à s’y méprendre à celui qui brillait dans les années 1980 et même 1990 sur ce beau terrain de Saint-Gall et ailleurs. A une petite nuance près : le prénom de Guerdat, puisque Steve (21ans bientôt) a pris la place de son père, désormais entraîneur des Espagnols.Le jeune talent jurassien a déjà disputé plusieurs championnats d’Europe avec la relève et quatre Prix des Nations, mais c’est tout de même une sacrée promotion.
Comme un clin d’œil, sa jument s’appelle « Innovation ».
- Steve, quelle impression cela vous fait de monter avec ces trois-là ?
- C’est comme dans un rêve… Beat (Mändli) m’a aidé à progresser, et c’est mon idole ; Willi (Melliger) est le cavalier suisse le plus titré de tous les temps ; et Markus (Fuchs) sera bientôt numéro un mondial. Il s’agit d’être à la hauteur.
- Justement, ressentez-vous la pression ?
- J’essaie toujours de donner le maximum de moi-même, même dans une petite épreuve. La préparation a été idéale. Ma 5e place dans la Grand-Prix était importante pour moi, mais j’ai axé sur ce Prix des Nations. Je veux répondre à l’attente de mes coéquipiers et du public.
- Vous n’avez pas monté du tout samedi, vous n’avez pas de chevaux de vitesse ici !
- Non, j’ai voulu tout miser sur ce Prix des Nations, avoir deux chevaux de grand prix compétitifs, ce qui à permis à « IsovlasLataro » de ménager un peu « Innovation ».
- Sur qui compter-vous au paddock ?
- Jan Tops ne sautera pas demain à Hambourg pour être présent ici, mais toute l’équipe s’entraide. On est très soudés.